lundi, 03 octobre 2011
Le Crépuscule des superhéros – Deborah Eisenberg
Voilà un livre que j’ai entamé dans de mauvaises conditions. La mention « Nouvelles » était si discrète (sur la 4ème de couverture) que je ne l’ai remarquée tardivement. J’ai du revenir plusieurs fois sur les deux premières histoires (que je croyais être des chapitres) pour m’assurer que je n’avais pas sauté de pages.
Une fois que je me suis habituée à la forme, je n’ai pas accroché avec les différents personnages. Ils semblent tous condamnés à la dépression éternelle, telle une peine incompressible infligée à la société américaine depuis le 11 septembre.
Je n’ai pas aimé la « morale » du Crépuscule des superhéros : l’auteure, Deborah Eisenberg, laisse à penser que les superhéros n’existent pas (plus). Or je suis d’humeur à conquérir la planète !
Écrit par Tamara Writes dans Littérature étrangère | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : deborah eisenberg, points, new-york, etats-unis, nouvelles, société, portraits |
Commentaires
je crois que le 11 septembre a laissé une sorte de mélancolie presque éternelle sur l'Amérique. Pratiquement tous les auteurs en parlent de façon différente mais le traumatisme est bien réel! Il faudra sans doute du temps non pas pour oublier mais pour redevenir insouciants.....et là les supers héros deviendront vos concurrents......en attendant vous avez de quoi faire.......attention au surmenage!
Écrit par : martine | lundi, 03 octobre 2011
@Martine: En effet, c'est vrai qu'il y a un sacré boulot à accomplir!
Généralement, la mélancolie ambiante n'est mentionnée (ou suggérée) qu'en toile de fond. Or, dans ce livre, elle devient personnage à part entière du récit. C'est cet aspect qui m'a dérangé...
Écrit par : Tamara | lundi, 03 octobre 2011
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